13 janvier : Bangkok - Yangon (avion, 600 km)

Et voilà ! Nous ne sommes plus qu'à 1h30 de notre dernier pays (45' en tenant compte du décalage horaire), la Birmanie, ou le Myanmar, selon que l'on est passéiste ou moderniste, ou l'inverse... En tout cas tout le monde nous dit que nous terminons par le plus beau (en termes de culture) mais aussi le plus difficile (en termes d'infrastructures). Nous verrons bien !

Cette dernière matinée parmi les 'nantis' de Thaïlande, nous l'avons passée 'chez nous', à refaire nos sacs, à faire quelques courses et à ranger un peu. Également à regarder la télé, particulièrement France-24 qui se veut l'équivalent des chaines d'infos permanentes de nombreux pays ; c'est-à-dire que 24h sur 24 cette chaîne diffuse les nouvelles - et la météo... - du monde entier, entièrement en... anglais ; enfin, en étatsunien serait plus approprié tant il ne semble y avoir que cette accentuation exagérée de disponible parmi les journalistes de la chaîne... Applaudissons donc cette présence française sur les ondes planétaires, tout en regrettant le systématique de la façon de parler, un peu comme si TV5-Monde était entièrement en québécois...

Don Mueang, deuxième aéroport de Bangkok, soi-disant plus calme, plus tranquille... La foule de voyageurs est impressionnante, et le bruit qu'elle fait à nul autre pareil : en Europe, les Italiens ont la réputation de parler fort, mais ici, ils donneraient l'impression de murmurer... C'est que les Asiatiques parlent fort, guttural, et les Chinois battent tout le monde ! Et ce n'est pas Guillaume qui dira le contraire !! M'enfin, voilà, c'est la mondialisation, "tout le monde peut prendre l'avion maintenant" dit la pub d'Air Asia, et c'est le cas... Cela dit, la taille des bagages à main des passagers qui attendent à côté de nous est aussi impressionnante : comment vont-ils faire pour tout faire rentrer ?

Bon, ça s'est bien passé, mis à part un petit incident. En montant dans l'avion, nous réalisons que les deux sièges qui nous été attribués sont de part et d'autre de l'allée centrale, ce qui pour un vol d'1h30 ira très bien. Cependant le siège de Sue se trouve à côté de... deux bonzes. Le steward ou équivalent se précipite alors pour, par gestes, indiquer à Sue qu'elle ne peur surtout pas s'asseoir là et qu'il lui faut intervertir avec moi. J'hésite vraiment, intensément, pendant deux secondes. Et je refuse, expliquant que nous ne voyions aucune raison à cette discrimination. Les deux bonzes font comme si de rien n'était, se penchant sur leurs 'i-pads', et l'incident est clos. Mais il donne à réfléchir...

Bientôt l'avion se pose, le décalage horaire étant de 30' seulement, et voilà Christian, grand sourire aux lèvres, qui nous accueille à Yangon / Rangoon / Rangoun : joie de se retrouver !

     
La longue route jusqu'à Don Mueang Airport, sous l'aile du 'Père'...

     
Don Mueang Airport

L'incident du bonze 'outrageusement cotoyé'...