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Re-tour en Indochine
18 décembre 2015

17 décembre : Phnom Penh - Kampot (bus, 150 km)

PhnomPenh-Kampot

Kampot, c'est le seul endroit du monde où l'on récolte à la fois le sel et le poivre ! Le sel parce qu'il y a de grandes salines entre la ville et la côte, et le poivre parce que, historiquement, les poivriers de la région (pour Monique : les 'vrais' !) ont toujours produit un poivre de grande qualité, connu depuis des siècles et qui bénéficie même aujourd'hui d'une 'origine contrôlée'.

Nous avons effectué la liaison en bus. Un peu limite la conduite cambodgienne, souvent à pas grand chose d'un vrai accident, notamment dans les dépassements sur route étroite et en mauvais état... M'enfin, au bout de 4 h nous avions couvert les 150 km, et nous débarquons à Kampot vers 13h30. Sac au dos, nous nous dirigeons vers le 'centre ville'.

Kampot, c'est évident, a connu des jours meilleurs. Situé à 5km de la côte, au bord d'un bras de mer prolongé d'une grosse rivière, enjambée par trois ponts dont un de chemin de fer, il a du être un port important avant que 'l'ami' Sihanouk impose la construction d'un port en eau profonde, Sihanouk-Ville, 30 km plus à l'ouest. Aujourd'hui, il a donc quelque chose de St Louis du Sénégal, quelques maisons à balcon et surtout une jolie promenade de bord de rivière avec en perspective le vieux pont qui, avec un peu d'imagination, pourrait être le pont Faidherbe (ou 'fait d'herbe' comme dit Sue).

Le problème est, comme souvent, l'invasion 'touristique' qui s'approprie et dénature les lieux. Touristique entre guillemets car ce ne sont pas que des touristes, et pas que des touristes classiques. Un mélange de vrais 'back-packers' faisant leur année 'sabbatique' (gap-year), et de faux qui, comme nous, acceptent et même recherchent de temps à autre des conditions rustiques. Mais en plus il y a tous les résidents, anglophones pour la plupart (GB, Australie, NZélande, USA), qui ont ouvert des ribambelles de bars-restaurants-hotels-boîtes dans toute la ville et particulièrement le long de la promenade, déversant des flots de pop musique, ou, pire, de programmes de radio européen, et proposant du 'comme chez soi' à volonté de porte-monnaie.

Heureusement, Bruno et Isabelle nous ont donné leur adresse favorite, loin de la 'foule déchaînée', un paradis d'hôtel-bungalows, à 2 km en amont, sous les cocotiers et les manguiers qui lui ont donné son nom, propriété d'un couple franco-khmère, et pour des prix très raisonnables. Bungalows sur pilotis, sommaires mais confortables, avec ventilateurs mais sans air-conditionné (nul besoin car les nuits sont fraîches), éparpillés dans un vaste parc en bord de rivière. Nous nous y installons avec délice.

Le reste de la soirée nous le passerons assis sur de bons fauteuils (Pour Nic et Céline : des pasapans !) sur une des terrasses aménagées en plates-formes au bord de l'eau, à regarder le soleil descendre et se coucher derrière les collines de Bokor, de l'autre côté de la rivière. Magnifique. Et si paisible... Merci les Morin pour ce somptueux tuyau !!

     WP_000576 (r)
Premier bus cambodgien

     

     
Arrivée à Kampot

     
Bien regarder les deux rétros du tuk-tuk !

     
Les Manguiers

     

     

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